NOS ARMAGNACS
Nos armagnacs sont produits en Ténarèze sur sols argilo-calcaires leur donnant fougue et puissance.
Notre choix familial a penché pour une non réduction de nos armagnacs. Nous laissons le temps faire ce travail de la réduction par ce que nous appelons « la part des anges », une évaporation naturelle. Le bois est un matériau qui respire et il se produit un échange avec l’extérieur, une lente oxydation de l’armagnac à travers le bois, sorte d’alchimie propre à chaque chai et chaque pièce d’armagnac. Le paradoxe de ce choix est que nous devons attendre au moins 20 ans pour mettre nos armagnacs sur le marché. Notre recherche avant tout : produire un armagnac haut en parfums et en couleurs. Régulièrement, nous goûtons chaque fût plus intensément ; certains méritent d’être aérés ou très exceptionnellement légèrement réduits sans pour autant les dénaturer afin de leur redonner rondeur et de faire exploser leurs parfums sans agressivité et au profit d’une harmonie presque parfaite. Cette approche est longue et nous la menons avec prudence de manière à respecter notre tradition familiale : ne pas réduire pour ne pas déstructurer nos armagnacs.
Sur commande, nous avons en collection familiale, tous les millésimes de 1967 à 1989. Certains après un changement de chais en juillet 2017, résident en matériau inerte comme le 1967 , le 1968 et le 1982.
Comme toujours, sur chaque bouteille d’armagnac sont indiqués :
Le millésime : il est celui de l’année de récolte de vin dont la distillation doit être faite avant le 31 janvier de l’année suivante. La mise en fûts de chêne se fait à la sortie de l’alambic ; dans ces fûts l’armagnac acquiert sa couleur et sa saveur, ses notes de rancio pour les plus vieux
La teneur en alcool qui diminue avec la durée de son vieillissement s’exprime en pourcentage d’alcool
La date de mise en bouteille à partir de laquelle l’armagnac ne vieillit plus